Durée : 06 mois (Juin-Décembre 2023)
Financé par le Fonds de Resilience de la GI-TOC
Objectif :
- Autonomiser et dynamiser les femmes autochtones par l’agriculture en vue d’être des agents de lutte contre les crimes environnementaux ; de relever leur niveau de vie afin d’échapper aux violences sexistes et au système patriarcal qui freine leur émancipation.
- Organiser un dialogue sur la résilience communautaire des femmes
Ce projet a mis en lumière les liens entre les crimes environnementaux et les inégalités de genre. Il a permis de sensibiliser les communautés locales, les autorités et les partenaires sur l’importance de la participation active des femmes dans la gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre la dégradation de l’environnement.
Méthodologie
Des tournées de mobilisation communautaire ont été réalisées impliquant diverses autorités locales et administratives. L’évaluation du projet a été satisfaisante, révélant plusieurs points positifs qui méritent d’être soulignés. Tout d’abord, la mobilisation des femmes, du chef et du responsable du comité de développement a conduit à une participation communautaire inclusive et active. Cette approche collaborative a permis de prendre en compte une diversité de perspectives et de besoins, renforçant ainsi l’efficacité et la pertinence des actions menées. Les femmes, formées aux infractions liées aux trafics d’espèces protégées et à leurs droits fondamentaux, ont démontré une compréhension approfondie et une capacité à agir en tant qu’agents de changement au sein de leurs communautés.
Réalisations
-Formation et développement des capacités : Le projet a intégré des sessions de formation sur les droits des femmes, la lutte contre les crimes environnementaux et la manière dont les femmes, en particulier dans les communautés rurales, sont directement affectées par la perte de biodiversité et les pratiques illégales en matière de ressources naturelles.
-Action concrète sur le terrain : Des initiatives pratiques ont été mises en place, telles que des ateliers de sensibilisation pour les femmes, des campagnes de plaidoyer en faveur des droits environnementaux des femmes, et des projets pilotes axés sur l’autonomisation des femmes dans les zones touchées par la criminalité environnementale.
-Collaboration internationale : Le projet a bénéficié du soutien d’organisations partenaires internationales, ce qui a permis à l’association de créer des synergies transnationales dans la lutte contre les crimes environnementaux, tout en adoptant une approche de genre.
En conclusion, l’évaluation du projet a été satisfaisante, montrant que la stratégie de mobilisation inclusive et de formation ciblée a été efficace. Les résultats positifs obtenus soulignent l’importance de poursuivre et de renforcer de telles initiatives pour un développement durable et équitable.
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